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vendredi, juin 30, 2006

Deux annif' dtc

Souhaitons aujourd'hui un bon anniversaire à Mike Tyson, Historien Russe du 18ème siècle mais aussi boxeur du poids lourd américain, ainsi qu'à Ralf Shumacher, illustre inconnu allemand et coureur automobile des fois.

♪ H4PPY B1R7HD4Y Mr PR351D3N7 ♪

mardi, juin 13, 2006

La vie.

Cailloux-sur-Fontaine, le 28 Juin 1972 au bal de fin d’année organisé par le collège des soeurs Montouillon dans la salle des fêtes municipale.

Jean-Jacques et Samantha dansent sur "Alexandrie, Alexandra" parmis des dizaines d’autres jeunes présents ce jour-là. Jean-Jacques avait invité Samantha à être sa cavalière quelques jours auparavant, à la sortie du cours d’Histoire/Géo. La jeune fille était trop heureuse qu’on le lui propose enfin et accepta avec plaisir, même si c’était Jean-Jacques, le nul en sport.

La chanson suivante était "I’m not in love", de 10CC (à prononcer "tène sisi") et Samantha décida d’esquiver le slow en proposant à Jean-Jacques d’aller boire un verre de Banga.

Ils allèrent prendre l’air sur la place de la Mairie, et s’asseyèrent sur un banc un peu rouillé.
Jean-Jacques tenta alors la technique du paon pour séduire sa cavalière: il l’impressiona en buvant son Banga par le nez.

La jeune fille ébahie s’offrit à lui sans hésiter.

Cinq ans plus tard. Samantha a 22 ans, Jean-Jacques 23 (Il a redoublé son CM2). Les deux tourteraux décident de se marier.

Samantha trouve un emploi de secrétaire/prépareuse de café/envoyeuse de fax dans une société d’assurance. Jean-Jacques est chargé d’affaire dans une grosse sociéte industrielle.

Jean-Jacques et Samantha font deux enfants. Ils achètent un Scenic. Ils vont au club Med et adoptent un chien. Samantha chope de la cellulite à cause de ses deux grossesses. Elle va à la gym avec sa collègue Sylvie le Mardi soir. Un Dimanche sur deux, toute la famille mange du poulet fermier chez la belle-mère. Le beau-père raconte ses exploits à la guerre de 39 et belle-maman sort les photos.

Les gosses vont au karaté le mercredi avec le fiston de la voisine, ca nous arrange bien parce que c’est elle qui va les chercher à 16h, elle est quand même bien gentille.

A 19h Jean-Jacques rentre du travail et s’installe à table. Samantha a déjà préparé du boudin blanc avec de la purée. En général Jean-Jacques critique la cuisine de Samantha. C’est cool parce que ca fait marrer les gosses.

Tous les étés la petite famille va à St-Tropez dans la caravane numéro 46 du camping des mouettes. Cette caravane ils l’ont racheté à Maurice, le voisin avec qui Jean-Jacques regarde le foot à la télé des fois.

Jean-Jacques et sa femme font l’amour une fois tous les deux mois, de préférence un jour où y a rien à la télé.

Samantha chope la ménopause, elle a oublié de mettre son cache-nez en sortant. Jean-Jacques quant à lui chope le cholestérol et une gros bide parce que à cause de qu’il a pas le temps de faire du sport.

Samantha est définitivement moche et Jean-Jacques aussi tiens.

Fin

Que la vie est dure. On se bat pour le futur, quelle aventure.

mercredi, juin 07, 2006

Ninou


Né le 18 Avril 1986, Ninou vit à
Clonas-sur-Varèze, village tranquille de l’Isère, avec ses parents et son chat Rantanplan.

Enfant, Ninou était sage est très éveillé. Dès l’âge de deux ans, il étudiait les fluctuations de la bourse au CAC40 et connaissait par coeur les noms des composants d’une bouteille de Harpic.


L’adolescence de Ninou fut difficile. A l’âge de quinze ans il se mit à se renfermer sur lui même au profit de l’étude approfondie du fétichisme chez les satanistes au 17ème siècle.


Heureusement, cette période sombre ne fut que de courte durée puisque deux ans plus tard, une femme entra dans la vie de Ninou.

Dominique.

Elle fut le rayon de soleil qui illumina à tout jamais l’existence du beau jeune homme.

Dominique et Ninou se rencontrèrent au festival de la saucisse de Montouillou-la-Pipenade, un chaud mardi de Juillet. La jeune femme tenait un stand de charcuterie et sentait bon la graisse d’oie. Elle avait les cheveux longs et un tablier à fleurs. Elle plut tout de suite à Ninou qui décida d’entamer la conversation :


N : (Grand sourire)"Bonjour !"
D : "J’vous mets quoi?"
Ninou tenta une note d’humour :
N : "Des bananes hihi"
Mais celle-ci eut pour seul effet d’irriter la jeune femme:
D : "C’est le festival de la saucisse ici, alors vous voulez quoi ?"
N : "heu ta gueule hé, tu comprends pas les blagues ou quoi ?"

Dominique tomba sous le charme devant tant de répartie, et sauta par dessus les abbats pour rejoindre celui dont elle était déjà amoureuse.


Ninou et sa bien aimée vivent aujourd’hui dans une jolie maisonette pas très loin de la caravane de Sandy et Foubidou
, chez qui ils vont régulièrement partager une bonne fondue.

Foubidou

Né le 13 novembre 1986 à Vienne dans l’Isère, Foubidou habite aujourd’hui au coeur de la vallée de Vienne avec ses parents, Michel et Michèle, et son frêre Antoine, 18 ans, confirmé à Warcraft 3 et inscrit au fanclub de Nightwish depuis un an.

Foubidou a presque vingt ans. Vingt ans. L’âge des passions, de l’amour, de l’émancipation, mais aussi de la hardtek et de la cocaïne.

Foubidou aime la vie, surtout quand il la voit flou. Mais il aime aussi les choses simples, comme le crumble.

Plus jeune, l’homonymie parentale l’a beaucoup troublé et l’a même ammené plusieurs fois à la tentative de suicide par avalement d’un carambar entier. En effet, quand à l’école l’institutrice demandait au petit Foubidou le prénom de son père, il répondait fièrement "Michel", comme Michel Sardou ou encore Michel Jonasz.

Mais lorsque cette même institutrice, Mme Michon, collectioneuse sadique de pansements usagés et ex-miss chignon 1976, insistait en demandant au pauvre Foubidou le prénom de sa mère et qu’il répondait en rougissant "Michèle..", cette conasse de Michon (et en plus c’est une communiste) l’houspillait, que dis-je, le tabassais violamment dans le fond de la salle de classe, croyant qu’il eut osé se moquer d’elle.

Que néni. Le jeune Foubidou était un enfant honnête et droit, qui aimait les épinards et même la soupe à l’oignon (Son intestin en subit aujourd’hui les conséquences, mais un traitement est en cours)

Foubidou, qui ne s’appelle pas vraiment Foubidou en vrai, peut paraitre violent à première vue. Son crâne rasé et son piercing à l’arcade rappellent les prisonniers de la prison de Huntsville, au Texas. Ou pas.

Cela me rappelle surtout ce que m’a dit ma grand-mère il y a quelques années, et qu’elle a dit vingt ans plus tôt à ma mère : "Et nous ramène pas un loulou avec des piercings et des tatouages sinon ça va chier"

Mon père n’est heureusement pas piercié ni tatoué, mais ce que mamie ne sait pas, c’est qu’il connait l’intro de "Stairway to Heaven" à la guitare élèctrique.

Enfin ça on s’en fout.

En ce moment, Foubidou est amoureux. D’une fille plus exactement. D’une très belle fille, rasée comme lui et opiomane des fois (mais pas tous les jours), prénommée Sandy. (Sand_la_junkie_du_69)

Cette fille, il l’a rencontré en rave. Alors que Sandy buvait à grandes gorgées sa 7ème Redbull de la journée, le regard de Foubidou se posa sur elle. Il s’arrêta soudainement de jumper et ne pu s’empécher de verser une larme devant tant de beauté (mais aussi à cause qu’ y avait des fumigènes)

Sandy sentit qu’on la regardait, elle enfila discrètement son poing américain avant de se retourner en direction de son agresseur. Mais le choc fut tel quand la jeune fille aperçut le bel étalon transpirant qu’elle lacha sa cannette et bava un peu.

Fin 1 : Sandy et Foubidou vivent maintenant ensemble dans une caravane pas très loin de Clonas-sur-Varèze et sont les heureux propriétaires d’une supérette.


Fin 2 : Sandy et Foubidou ne se sont jamais revus, elle est aujourd’hui caissière chez Tati et lui élève ingénieur dans une école pas très connue.

A toi de choisir la fin de l'histoire ! Envoie ton choix par SMS au 00865 : tape "1" pour la fin 2, tape "2" pour la fin 1 (0,45€ le SMS + 5€ parce que j'aimerais bien changer de voiture)


mardi, juin 06, 2006

The geek Hair crime

hum.

Ta mère est tellement petite que même quand elle est près, on dirait qu'elle est loin.

Désolée.

Ruth 66

Ma chère Ruth.


Cela fait des mois que je suis au front, loin de toi ma douce. La guerre a éclaté (aie) à l’instant précis où j’ai su que tu étais la femme de ma vie. Avant bon, je t’aimais bien mais sans plus, t’as des fesses plutot pas mal et tu sais préparer le lapin aux pruneaux sans les mains, mais à part ça, bon, Voilà quoi.


J’ai été gravement blessé cette semaine, à la cuisse gauche, en trébuchant sur mon assiette de potée aux légumes que j’avais oublié de ramasser. Je souffre beaucoup. Tu me manques tellement. Je donnerais tout pour être avec toi, même ma collec’ de smarties bleus.

Demain je retourne dans les tranchées. J’ai peur. Un jour Pierrot m’as montré son ongle incarné à l’orteil gauche, j’ai cru que j’allais faire un malaise.


L’adjudant-chef m’a dit que j’étais une tapette. Je n’ai pas compris ce qu’il voulait dire. Les autres copains m'ont dit que c'était un mot d'adjudants-chefs et que je ne pouvais pas comprendre. Le soir Martin a fait semblant de se tromper de lit dans le noir et il est venu me rejoindre dans mon sac de couchage. J’avais un peu trop chaud alors je lui ai demandé de s’en aller.

Ma mère devrait t’apporter un gâteau aux poires cette semaine. Je sais qu’elle ne t’aime pas trop trop, soit prudente mon amour, surtout avec les amandes grillées, si elles sentent le
Destop, surtout ne les mange pas.

Au fait, je t’ai fabriqué un panier en rotin avec de la vraie corde de tente pour ton anniversaire. J’espère que tu l’aimeras.


A bientôt mon ange,


Bizoo, jte kiffe trop !!!


Ton Vladislaw

World Cup ta mère

Vendredi, c’est la coupe du monde de football.
"La quoi?" me direz-vous.

La Coupe du Monde, appelée communément "Weurde Queupe" ici, en angleterre, mais aussi "Chéri, je te quitte, ya de la bière dans le frigo" dans certains foyers francophones.

Je voudrais m’intéresser tout particulièrement à l’euphorie de l’évènement, ici à Bingley, jolie petite bourgade du West-Yorkshire.

Mise en gaité :
En Angleterre, la World Cup, c’est un état d’esprit. (Le bacon aussi)
Qui n’a pas encore accroché son
drapeau
(Oui oui c’est le drapeau de l’Angleterre, celui-là c’est le Royaume-Uni) Qui n’a pas rempli sa cave de packs de Guiness, qui n’a pas réservé sa place près de la télé dans le pub de John (2£ la pinte, 3,20£ la Suze), pas très loin du terrain de bowls, qui n’a pas prévenu sa femme qu’il rentrerait un peu tard du boulot dans les six semaines qui viennent parce qu’on est sur un gros projet, tu vois, travail d’équipe, délais de fous, en plus mon boss fait du cricket avec le client, on peut pas faire foirer le projet, t’inquiètes pas pour moi, je m’achèterai une salade composée, emmène les gosses chez mamie.

QUI ?


Personne.

C’est d’un banal affligeant.

Hardtek

Il y a plusieurs millions d’années, lorsque Mère Nature avait encore le dessus, que les hommes cohabitaient avec les puces et les puces avec les mamouths, que la nature verdoyante et les fleurs sauvages peignaient le paysage de leurs couleurs chaudes et chatoyantes, que Luis Mariano n’existait pas encore et que bon voila...

Donc à cette époque là, Flupk et Kjrutp, deux geeks asociaux pro-linuxiens et imberbes par le dessus le marché, avaient un sujet à rendre dans le cadre de leur école d’ingénieurs réseaux, construite peu de temps auparavant pas très loin du marais. (C’est un peu chiant à cause des moustiques mais avec les pilotis ça va)

Le travail consistait en la présentation détaillée d’un thème choisi par l’élève, considéré comme quelque chose de très important dans sa vie, le but final du travail étant d’apprendre à parler de soi. (Si vous y voyez un intérêt, vite, prévenez-moi en cassant la vitre et en tirant sur le truc rouge en plastique. Ou alors envoyez-moi un mail)

Flupk et Kjrutp avaient choisi d’exposer à leur petits camarades leur passion pour les raves-party, les drogues, la délinquance et les basses, qui rythment leur vie au quotidien.

Petit extrait de l’interview de Kjrutp par Flupk (dont je tairais les vrais nom, parce que bon):

F : Quel type de techno préfères-tu ?
K : Ce que j'aime, c'est avant tout la techno qui tabasse ton cerveau. Hardcore, Hardtek, HardStyle, HardJump, Nu style gabber, Terror. J'aime surtout le hardcore européen, et moins les influences américaines.

F : Quels artistes t'influencent le plus ?
K : Ilona, Dark Lorie of Chaos, Evil Nolwen, Adamo In Your Face…

F : Qu'est-ce qui t'as amené à la Techno ?
K : Dans la vie, on recherche toujours du son qui tabasse plus, plus violent. La techno retourne ton cerveau et c'est comme ça que j'ai accroché. Et puis, les mélodies, c'est pour les fillettes qui chantent sous la douche. Les hommes écoutent de la musique percussive qui fout en transe devant un mur de basses… Voilà.

F : Qu'en pensent tes parents ?
K : Mes parents me disent souvent que je sors trop. Je leur répond que oui, c'est vrai, mais bon tant pis. Je me suis créé un mini mur de basses dans ma chambre, c'est devant un bon mix d'Evil Activities (Note : DJ hollandais) que je retrouve mon intimité.


F : Penses-tu que la techno est dévaluée par la drogue ?
K : Au contraire, le mélange alcool-drogues offre un mélange détonant pour ne faire qu'un avec les basses. Les drogues permettent d'amplifier la sensation produite par la techno. Evidemment, il faut savoir trouver ses limites, mais il faut aussi savoir les dépasser.

F : Penses-tu un jour changer de style ?
K : Oui, je me dirige plus vers la Terror et le Speedcore (Note : 2 styles extrêmes de techno), qui correspondent plus à mes attentes de gabber (Note : Gabber = Fan de hardcore).

F : Quel style de soirée préfères-tu ?
K : Je préfère les Ravedomes aux teufs car on y trouve beaucoup plus de monde, et la musique est plus axée Hardstyle, ce qui correspond mieux à mon état d'esprit, état d'esprit certes un peu embué par l'alcool et les autres substances que je préfère ne pas citer, comme la cocaïne.

F : Que penses-tu de la techno commerciale ?
K : Moi j'aime bien les soirées où on va plus pour les rencontres. Par contre, j'y rencontre personne. Mais comme on dit, le pull RG512 ne fait pas le clubber, alors…Ca veut dire quoi commercial?


Voila. Merci à Foubi et Nin... à Flupk et Kjrutp pour ce petit moment de bonheur.
Merci à Joseph B. Qui leur a quand même mis 15/20.
Enfin merci à toi maman. Je t’aime.

lundi, juin 05, 2006

Petrouchka !

Un beau matin d’automne, à une heure où le soleil n’était encore qu’à moitié éveillé, Ruth se promenait avec Vladislaw, son cochon d’Inde russe, à travers les arbres du bois Saint-Georges-de-la-Piperette-Gantée à la recherche de champignons magiques.

Ruth et Vladislaw vivaient ensemble depuis bien longtemps. Mais on peut dire aussi "depuis belle lurette", ou encore : "ça fait un bail".

Leur histoire avait commencé lorsque vladislaw, orphelin à l’époque (mais plus maintenant) pauvre et sans abris, décida d’appendre le banjo pour gagner un peu sa
croûte.

Trop pauvre pour s’acheter un banjo, il abandonna son idée et se mit au chant, pratique moins onéreuse.

Et c’est un Mardi matin sur la place de Touillue-en-vilette que Ruth tomba sous le charme de cette toute petite bête moche qui reprenait à la perfection "Mon fils, ma bataille" de M. Pokora.


La jeune fille, dont le physique avantageux plu tout de suite au cochon indo-soviet, le pris dans ses bras et le serra contre son sein, bien décidée à l’emmener chez elle pour boire un verre.

Ils firent l’amour violament/jouèrent aux dames chinoises durant toute la nuit, puis bon voila je vais pas vous faire un dessin.

Cela fait donc deux ans que Ruth et Vladislaw le cochon d'Inde vivent en parfaite harmonie dans jolie petite fermette retapée par Didier et Roger pendant que Moumoune, la femme de Didier, qui le trompe d'ailleurs avec Alain le dealer de la rue de la Fontaine Cambrée, préparait des petits feuilletés à la saucisse Cabi.

Et donc aujourd'hui, c'est la chasse aux champignons magiques.
Demain non parce qu’y a foot à la télé.

T'as les boules, t'as les glandes, t'as les crottes de nez qui pendent

Bon. Mon premier post. J’ai un peu la trouille, on m’avait dit que ça faisait bizarre la première fois.
Ce tout premier post donc, tout meugnon, tout jeunot, qu’a le nez qui coule et qui renifle de manière gracieuse et mélodieuse, n’a qu’un seul et une tunique but : Vous remercier, chers lecteurs, de bien vouloir lire le post suivant.

Donc merci. Vous êtes bien urbains.